Voila, c'est fait ! Maintenant il est sur que je parte aux Etats-Unis. Petit récapitulatif des faits :

- Fin Janvier : j'envisage l'idée de partir un an aux Etats-Unis après avoir trouvé un article sur les séjours linguistiques de longue durée dans la revue L'Etudiant, 2 associations sont citées : Nacel et Afs. La première ne fait partir qu'une douzaine d'étudiant par an, la seconde clot les inscriptions mi février. Dur, dur ! M'y serais-je pris trop tard ? Je cherche donc d'autres associations. On pourrait croire qu'il y en a beaucoup, mais ce n'est pas le cas : la plupart des organismes de séjours linguistiques ne font pas partir les jeunes un an. Finalement, je trouve mon bonheur : PIE, Programmes Internationaux d'Echanges (http://www.piefrance.fr). Tout est encore possible : les dossiers d'inscription sont acceptés jusqu'à mi mars, je demande donc des infos mais il reste un problème, mes parents ne sont pas du tout au courant de mes démarches. Contrairement à ce que je pouvais penser, ils acceptèrent assez facilement, j'ai tout de même eu droit aux "Tu perds une année", "Tu vas vouloir revenir au bout de 1 semaine", blablabla...

- Début Février : je reçois la brochure d'informations avec le journal de l'assoce,

3.14

(quel jeu de mots : PIE... 3.14... OUahou...), je renvoie aussitôt le formulaire pour recevoir le dossier d'inscription. Le journal est génial : il est constitué de lettres de participants, de portraits de correspondants de l'association, etc... Bref, je stresse pendant toutes les vacances jusqu'à ce que..

- Mi Février : je reçois le dossier d'inscription ! Je le remplis : des formulaires, des formulaires, encore des formulaires, une lettre de présentation en anglais, un photo-montage couleur, etc... Tout ça prend du temps mais je finis par envoyer le tout.

- 15 Mars : Après avoir reçu un coup de fil pour trouver une date à mon entretien avec un correspondant de PIE (généralement des anciens participants ou leurs parents), je m'y rends avec ma mère et mon beau-père. Là, j'assiste à une réunion d'information, ça se révèle instructif et renforce ma motivation. Pendant l'entretien, j'ai l'impression que tout se passe bien; on m'interroge sur moi (caractère, passions) et sur la famille qui m'accueillera, je passe un test d'anglais écrit et je parle à l'oral pendant une dizaine de minutes. J'avais réellement l'impression à l'époque d'avoir montré que j'étais motivé, mais apparemment je n’avais pas l’air de l’être puisque 3 semaines après je reçus une lettre comme quoi j’étais accepté dans le programme de façon « conditionnel ».

- En fin de compte, c’est pas très grave, cela veut juste dire que j’ai moins de chances que les autres de partir, il y a les conditionnels (une quinzaine) et les non conditionnels (les autres). Quand même, ça m’a pas fait plaisir, tout est remis en question à cause de … Bon bref, on va pas épiloguer sur ça, C’est vraiment pas le plus important.

- Stage du 6-8 mai : Super stage, bien sympa, ou on rencontre tous les participants, on fait des connaissances et tout, on se raconte nos futurs familles, mais petit problème j’ai pas de famille, je suis en attente, les autres sont pas comme moi, ils sont tous surs de partir, c’est pas la déprime pour moi mais c’en est proche. J’ai essayé de prouver que j’étais motivée aux hautes instances (responsables PIE) mais dossiers envoyés, on ne pouvait pas remettre en cause mon statut de "conditionnel" (je sais pas mais quand j’entends ce mot, ça me fait penser à de la prison). Bref on me conseille de chercher par moi-même pour trouver une famille. Je le répète le stage était quand même bien, les gens étant super sympas, on s’échange les mails.

- Recherche d’une famille : Par ou commencer… Ah oui les associations françaises : l’alliance française, l’union des machins truc chouettes français exilés, mauvais plan, j’en ai envoyé des mails et je n’ai eu qu’une ou deux réponses, généralement les membres se regroupent pour parler français pour prendre le thé, faire du tarot et tout un tas de choses passionnantes… Clairement ils se foutent complètement des étudiants étrangers. Mais, étant moi-même un génie, j’ai eu une idée brillantissime, cette idée consistant à écrire à tous les profs de français de tous les lycées américains inimaginables (en fait les 300 meilleurs listés sur le site de Newsweek). J’ai eu des contacts avec des familles en Californie, en Arizona, dans l’Ohio, en Caroline du Sud, etc… Mais finalement il y a eu LA famille, THE family…

Comment tout commence

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